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Quand le sommeil tombe sur nous,
Tu te blottis sur mes genoux.Mes mains caressent les contours
De ton amitié de velours.La lueur dansante du feu
N’est qu’une fente dans tes yeux.Le chas d’aiguille est si subtil
Qu’à grande peine y passe le fil.Et si doux se fait le ronron
Que je crois sentir sous mes doigtsLa lueur du feu qui décroît,
Le silence de la maison.Pierre Menanteau.